Dans le cadre de son projet de thèse, elle a récemment réalisé une mission de terrain de 3,5 mois sur l’île de la Possession dans l’Archipel Crozet (Terres Australes et Antarctiques Françaises, subantarctique) pour étudier la croissance, le métabolisme et la survie des manchot royaux. Elle nous présentera et partagera cette expérience qui a été très enrichissante tant d’un point de vue professionnel que personnel.
Nina Cossin Sevrin a réalisé un master en Ecophysiologie, Ethologie et Ecologie à l’Université de Strasbourg (France 2017-2019) et effectué son stage de fin d’étude dans l’équipe de recherche de Suvi Ruuskanen à l’Université de Turku. Elle a déménagé en Finlande en janvier 2020 afin de commencer un doctorat dans la même équipe de recherche.
La croissance, le métabolisme (ensemble des réactions chimiques de l’organisme) et la survie peuvent être différent(e)s entre les individus d’une même espèce. L’objectif de son projet de thèse est de mieux comprendre d’où viennent ces différences interindividuelles (héritabilité génétique, effets environnementaux sur la physiologie). Pour cela, elle a étudié deux espèces aviaires : une population de mésanges charbonnières en Finlande et une population de manchots royaux en Terres Australes et Antarctiques Françaises (archipel de Crozet).
Son projet de thèse est une cotutelle entre l’Université de Turku et l’Université de Strasbourg, en collaboration avec l’Institut Polaire Français (IPEV) et le programme scientifique #119 Econergy.