La France commémore cette année le bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte et il se trouve que la dernière demeure du plus illustre des Corses, devant laquelle Emmanuel Macron se recueillait la semaine dernière, est liée par l’histoire à la Finlande.
La sépulture, conçue par Louis Visconti, devait en effet être construite en granit extrait des carrières d’Onas à proximité de Porvoo.
Finalement, on choisit un grès de Carélie russe – le Quartzite de Chokcha – et c’est le diplomate Louis-Antoine Léouzon Le Duc, ami de la Finlande et premier traducteur du Kalevala en français, qui fut dépêché pour ramener la pierre depuis les rives du lac Onega en 1846.
Le sarcophage ne fut inauguré qu’en 1861, 21 ans après le retour de la dépouille de l’Empereur à Paris.
Si le quartzite carélien a finalement été préféré au granit finlandais, la légende raconte que le monolithe originalement prévu pour le tombeau des Invalides se trouve encore sur les côtes finlandaises. Les voyageurs qui longent les rivages de l’île d’Onas pourront voir un énorme bloc de granit massif échoué sur la côte. Encore aujourd’hui, cette pierre a pour nom « Napoleonin sarkofagi », le sarcophage de Napoléon.
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